Lesbonnes pratiques sexuelles lesbiennes
La sexualité entre femmes
Elle n’est pas totalement différente de celle entre homme et femme. En effet, lesbiennes et hétéros ont le même corps, et donc les même zones érogènes (une zone érogène est une zone de grande sensibilité, dont la stimulation provoque une excitation sexuelle).
Les principales zones érogènes
Elles sont: les lèvres, le cou et la nuque, les oreilles, la poitrine et les mamelons, le ventre, le dos (surtout le bas du dos), les fesses, l’intérieur des cuisses vers le sexe, le sexe lui-même (clitoris, vulve et petites lèvres). Il est possible de stimuler ces zones érogènes en les caressant ou effleurant avec la main, le doigt, ou la bouche, en les léchant, en les pinçant doucement, en les embrassant... Attention, les zones érogènes ne sont pas toujours les mêmes chez toutes les filles : une fille peut adorer qu’on lui lèche l’oreille, et une autre peut ne pas aimer du tout ! Ce peut être un véritable jeu d’explorer le corps de sa partenaire pour découvrir quelles sont les zones qui lui provoquent le plus de plaisir.
Les seins, et les mamelons
Ce sont pour la grande majorité des filles une zone érogène majeure, alors pensez à vous en occuper. Il est déconseillé de les malaxer comme de la pâte à pain ! Par contre, lécher, aspirer, mordiller, titiller du bout du doigt ou des lèvres les mamelons provoque chez la plupart des filles une excitation importante. C’est une zone sensible, donc il faut éviter d’y aller trop fort tout de suite : il vaut mieux commencer doucement, et y aller plus fort progressivement, en restant attentive aux réactions de sa partenaire pour être sûre qu’on ne lui fait pas mal.
La stimulation des zones érogènes autres que le sexe fait partie des préliminaires, qui sont très fortement conseillés avant de toucher le sexe lui-même. En effet, «s’attaquer» trop vite au sexe de sa partenaire risque de lui causer une sensation désagréable. Le sexe féminin est une zone hautement sensible, et il a besoin de préparation avant d’être stimulé. De plus, l’excitation provoquée par les stimulations déclenche la lubrification du vagin, qui facilite la pénétration. La lubrification est ce qu’on appelle en langage courant «mouiller». Si le vagin est trop sec, la pénétration sera douloureuse. Il est important également de lubrifier le clitoris avant de le stimuler: s’il est sec, la sensation de frottement ne sera pas agréable.
Le clitoris est la zone de plaisir par excellence
Mais, me direz-vous, encore faut-il le trouver! Pas de panique, vous serez capable de le repérer aussi sûrement que s’il était équipé d’une balise GPS. Le clitoris, qui a extérieurement la forme d’une petite boule, est situé sur le même axe que le vagin, là où se rejoignent les petites lèvres. Il est protégé par un capuchon de peau. Pour le trouver, il suffit de partir de l’orifice du vagin et de remonter tout droit jusqu’à sentir une petite boule, un peu cachée sous un repli de peau. Il ne faut pas hésiter à dialoguer avec sa partenaire, pendant ou après la relation, pour savoir si le bon point a été atteint. Il y a en outre de fortes chances pour que les gémissements de plaisir de sa partenaire permettent de savoir que l’on a trouvé son clitoris !
Le cunnilingus
C'est la stimulation du clitoris avec la bouche. Ce n’est pas une pratique spécifiquement homosexuelle: les femmes hétérosexuelles l’apprécient également (quand je vous dit qu’on a toutes le même corps!). C’est une pratique qui peut faire peur (la peur de mal faire et de décevoir l’autre), ou dégoûter (mais quelle drôle d’idée d’aller mettre sa langue à cet endroit!). Il faut tout d’abord savoir que le cunnilingus n’est pas un passage obligé : on peut tout à fait avoir coucher avec une fille sans faire de cunnilingus (si si, je vous assure). Il faut ensuite que les deux partenaires soient à l’aise, sinon le plaisir laissera place au dégoût, et le malaise empêchera de ressentir le moindre plaisir.
Les caresses manuelles et les baisers sur le sexe sont un bon préalable.
Quant à la stimulation avec la bouche elle-même, elle peut prendre plusieurs formes : lèvres qui embrassent, caressent, mordillent, suçotent ou aspirent doucement, langue qui lèche, caresse... Chaque femme ne sera pas sensible au même type de stimulations: certaines préfèrent les mouvements rapides et légers, d’autres les mouvements plus lents et plus appuyés. Certaines préfèrent les mouvements circulaires, d’autres les mouvements de bas en haut. Par contre, il n’est pas conseillé de changer sans cesse de mouvement: le plaisir est provoqué en grande partie par la répétition d’un même mouvement, et en changer brusquement risque fort de couper l’élan de plaisir de votre partenaire! Il est important d’être attentive aux réactions de sa partenaire pour savoir ce qui lui provoque le plus de plaisir, et ne pas hésiter à en parler, pendant ou après la relation.
Le cunnilingus peut s’accompagner de stimulation avec le doigt à l’entrée du vagin
Ou de pénétration avec un ou plusieurs doigts (il vaut mieux commencer par un seul doigt, et voir avec votre partenaire si elle souhaite augmenter le nombre. Sinon, il y a un risque de lui faire mal. Vous vous rendrez aussi compte par vous-même de l’espace dont vous disposez.) Surtout, il ne faut pas forcer, cela risque d’être très désagréable. Il est nécessaire pour la pénétration que le vagin soit bien lubrifié. Il est également possible (et même habituel) de pratiquer la pénétration seule (sans pratiquer en même temps un cunnilingus). Dans ce cas,
vous pouvez ou non stimuler en même temps le clitoris avec un autre doigt
(techniquement, je vous conseille de pratiquer la pénétration avec l’index et le majeur, pendant que le pouce peut titiller le clitoris).Et là, on arrive à une grande question : comment savoir si c’est fini, si ma partenaire a atteint l’orgasme et si je dois m’arrêter ? Là, c’est une question un peu plus délicate, car les réactions durant l’orgasme ne sont pas toutes les mêmes. Généralement, l’orgasme s’accompagne de cris, de gémissements, de crispations. Il y a même des filles qui mordent l’oreiller ! Si vous voulez ne pas prendre le risque de couper votre partenaire alors qu’elle était sur le point d’atteindre l’orgasme, je vous conseille de continuer jusqu’à ce que ce soit elle qui vous demande d’arrêter, ou vous le fasse comprendre.
Et si vous n’avez pas atteint l’orgasme, et/ou avez l’impression que votre partenaire ne l’a pas atteint non plus, pas de panique! Cela ne veut pas dire pour autant que vous êtes frigide, ou nulle. Il ne faut pas oublier qu’il faut être détendu et à l’aise pour avoir un orgasme
Ce qui n’est pas forcément facile dans une première relation sexuelle. Et puis, l’expérience me prouve que la première relation sexuelle avec un nouveau partenaire est souvent faites de tâtonnement, pour savoir ce qui procure le plus de plaisir à l’autre. Le summum du plaisir est rarement atteint la première fois, mais plutôt au bout de quelques fois, quand les partenaires se connaissent et savent ce qui procure le plus de plaisir à l’autre. Mais vous pouvez toujours recommencer plusieurs fois à la suite, c’est tout à fait possible!
Il arrive souvent que les zones érogènes (mamelons, sexe) deviennent hyper sensibles suite à l’orgasme
Alors il faut attendre un peu avant de « remettre le couvert » comme on dit. Dans ce cas, vous pouvez profitez de ces moment pour susurrer des mots d’amour à votre douce (et oui, dans « faire l’amour », il y a « amour », et il arrive très fréquemment que l’acte sexuel soit suivi d’un moment de tendresse et de complicité amoureuse). Et puis, vous pouvez aussi parler avec votre partenaire de ce qui vous a plu, de ce qui vous a moins plu, demander si ce que vous avez fait était agréable, et ce que vous pouvez améliorer.